L'Île aux Cerfs - Maurice un don de Dieu par Paul Clodel
Maurice c'est un don de Dieu (Paul Clodel Cochard)
L'île Maurice, autrefois l'Isle de France en anglais Mauritius, est l'île principale de la République de Maurice, située dans le sud-ouest de l'océan Indien, au cœur de l'archipel des Mascareignes entre La Réunion à l'ouest et l'île Rodrigues à l'est. La population s'élève à environ 1,2 million d'habitants. La capitale de la République de Maurice est Port-Louis, située dans le nord-ouest de l'île. (Wikipédia)
Maurice une destination réunionnaise et mondiale
C'est très difficile de résister à la plus belle Île ( certes la Réunion, par ses montagnes peut aussi se vanter) mais Maurice gagne sur ses lagons.
Chaque année plus d'un million de touristes effectuent cette destination de rêve. Il y a 30 ans , Maurice, avait atteint sa plénitude sur les marchés internationaux. Les réunionnais ont atteint le cap de plus de 175 000 à visiter l'île Maurice. Les français Continentaux sont 240 000 et le Britanniques sont en troisième position loin devant les allemands et les européens, ainsi que l'Amérique et l'Asie.
Pour savoir ce qui plaît aux touristes je me suis intéressé à travers des reportages photographies à l'aventure mauricienne.
Atelier Paul Clodel: ass.paulclodel@gmail.com
Île Maurice don de Dieu
Paul Clodel artiste peintre (créateur du mouvement traitïsme) habite la Réunion. Depuis trente ans il est passionné par la photographie. Aussi à travers un combat qu'il mène pour défendre et faire respecter « les dernières cases créoles de la Réunion » il photographie les lieux divers : Maurice est sa destination, il déclare par ces mots : « L'Île Maurice, c'est un don de Dieu ». Cette déclaration est due aux charmes et aux lagons que possèdent l'île.
L'Île aux Cerfs
L’île aux Cerfs est un îlot côtier situé à l'est de l'île principale de la République de Maurice, dans l'océan Indien.
Inhabitée, l'île aux Cerfs est extrêmement touristique. Ses visiteurs l'atteignent en cinq minutes par un bateau à fond de verre ou une embarcation plus classique pilotée par un Mauricien au départ de Trou d'Eau Douce le plus souvent. Ils y passent généralement la journée à profiter des nombreux sports nautiques qu'il est possible de pratiquer sur place, par exemple le parachute ascensionnel.(Wikipédia)
Trou d'Eau Douce
Trou d’Eau Douce est un village situé sur la côte est de l’île Maurice, dans le district de Flacq. Ses habitants sont appelés les Trou d'Eau Douçois.
Notre aventure commençait sur la plage de Trou d'Eau Douce. Après les dernières formalités au poste d'information et de vente de billets pour les diversités sur l'île aux Cerfs. Nous nous embarquions dans un modeste bateau qui nous emmenait, doucement, à l'Île aux Cerfs. Devant nous, passaient les bateaux rapides que nous envions. Puis, je prenais mon temps à photographier les hôtels sur les berges de Trou d'Eau Douce...
Sur cette embarcation nous avions une impression de berceuse sur des eaux salées, d'un lagon bleu cyan. Je regardais donc les visages des autres passager et je m'apercevais que même les clapotis que faisaient, aux passages des vedettes, ne leurs dérangeaient pas. Ils observaient avec une certaine exaltation les berges et ses fameux hôtels de luxes. Le ciel tout comme la mer sont d'un bleu turquoise.
"Je soupire en ce moment de digne passion qui me pousse vers cette île (l'Île aux Cerfs), pour de plus simple raison c'est de la connaître".
Nous nous éloignions et déjà, au loin, le port n'était plus qu'un simple point. Je prenais ces hôtels en photos et j’enviais ses hôtes. Des quais de débarques leurs ouvraient à chacun leur rêve.
Nous continuions paisiblement notre destination et nous voyions, au loin, les montagnes du "Lion et de Bambou" que je ne connaissait pas.
"Que de beaux paysages ! Quelle magnifique île ! Je ne trouve plus les mots et mes photos ne sont que mes yeux. Aussi je proclame en moi même, Maurice c'est un don de Dieu".
L'Île aux Cerfs
Enfin, ce rêve se dessinait, puisque, devant nous et fort d'une traversée chaotique d'une vingtaine de minutes en barque, nous apercevions le « Wharf » de l'île aux Cerfs.
En arrivant, nous devions passer par la boutique de souvenirs où les prix étaient plus évalués que ceux de la côte. Maurice ne vit que de son tourisme, de sa canne à sucre et de son textile. Aussi à chaque arrivée d'un touriste, pour un mauricien, n'est là qu'une bonne affaire.
Nous étions abordés par une mauricienne qui nous offrait un tour en « Maga Slice ou d'un Speed Zone et mieux encore d'un Mambo ». Nous ne cédions à sa demande, protestant que je suis venu pour des clichés photographiques. En réalité c'était par crainte de la sécurité d'un enfant de 10 ans seul sur l'eau.
"La plage laisse un doux plaisir aux yeux et on s'y prend aux loisirs".
Je m'aventurais à la recherche des toilettes et tel ne fût ma surprise de constater son originalité et sa propreté. "De même, les douches sont originales par leurs formes naturelles. L'île comporte des petits restaurants en formes de paillotes qui sont perchées dans les filaos. A chaque moment et à chaque pas dans ce sable, si blanc est un pur bonheur, mais on se fait prendre par un marchand d'aventure ou de loisir".
Faut-il discriminer ce mode ou bien de se dire qu'on est là pour des vacances de rêves ?
"Des plages, d'un sable fin, comme un saupoudrage de farine s'étend sur plusieurs kilomètres".
Le moindre alizé ne soufflait sur nos peaux tachées par les rayons solaires qui filtraient par les filaos.
Je pénétrais sous ses filaos et je remontais sa pente légère à cette île merveilleuse. En elle, j'avais le besoin de la connaître et de la toucher. Aussi, en solitaire, je sentais le désir de prolonger mes pas et qui s'avançaient d'une façon hésitante, pour parfaire l'aventure.
"Sur les branches de hauts filaos une corde solidement attachée fait office d'un jeu d'enfant sur l'île". J'en profitais pour photographier la scène avant de m'échouer sur la plage et de rebrousser chemin vers le « Wharf ».
Je traversais des rochers volcaniques qui amarraient le sable et qui m'obligeaient à l'escapade. Comme un aventurier j'étais si heureux, voir tant de beauté qui se dressaient devant moi!
Sur la blanches plages, ils ont plantés des chaises (payantes) à celles et ceux qui voulaient d'un bain solaire. J'entendais dans ce ciel bleuté, un bruit que seul un hélico, pouvait bien imité. Il réveillait cet ardent soleil et activait donc mon émotion car j’étais dans un doute celui de m'être perdu. Je marchais vers la berge, en enfonçant mes savates dans les dunes de sables chauds. Mais au bout, j'étais si fier de retrouver ma famille qui se donnait corps et âme aux mains de « Dieu Soleil ». Ma femme me dictait de m'associer à l'éveil de notre fils, Gabriel, qui s'ennuyait solitairement sur la plage. Je me déshabillais et en maillot de bain je lui conduisait, tout en courant dans cette océan, au large. Nous étions à une distance de deux cent mètre dans une eau salée et que celle-la nous arrivait seulement à la hanche.
"Jamais je me suis senti père comblé à travers les rires de mon fils".
En chassant l'horizon, j'apercevais ce fond montagneux et sans vouloir revenir sur ma passion (la photo) je retournais sur mes pas et je prenais à nouveau mon appareil. J'entrais sans peur car l'eau était calme et n'apaisait pas mon appétit de photographe. Je prenais en plusieurs clichés ces montagnes. Ces dernières semblaient m'appeler vers elles comme l'envie de retrouver mon Île (La Réunion), l'île aux nombreuses montagnes. "
Maurice est plutôt plat et son relief volcanique le prouve, par son manque de plans vallonnés".
Nous retrouvions notre « cousin mauricien » et nous remontions dans sa modeste embarcation à destination d'un restaurant sur les berges de l'île.
Nous nous arrêtions à une crique, elle était modestement aménagée pour recevoir les touristes. Quelle n'était pas notre surprise en voyant ce lieu, si délabré, mais qui pour un « zoreil » ou un étranger serai un paradis.
"Dois-je me dire que je suis autrement ou dois-je répondre qu'à la Réunion nous avons trop évolué?"
Les repas étaient préparés ailleurs et étaient aimablement bien servis. Un guitariste de renom local grattait des ségas mauriciens. Je lui filmais et en lui répétant qu'il sera sur « You Tube » il me jetait alors un regard et se mettait à rire...
Cascade de La Grande Rivière
Après ce succulent déjeuner et ce bon café et qu'ainsi cette banane cuite aux sucres dans sa peau, nous nous dirigions en "vedette rapide" vers la « Cascade de la Grande Rivière Noire ». Nous avions l'impression que le bateau rapide ne se déplaçait autant que le précédent, aussi, en créole je confiais à ma femme cette simple remarque. Notre cousin pilote m'avais entendu puis il coupa le moteur et en fit redémarrer sans nous prévenir. Aussitôt nous étions projetés en arrière et commençait pour nous un rapide voyage qui nous secouait tant mais qui était très agréablement adrénaline.
Arrivée au bord de la Cascade qu'elle ne fut notre émotion quand le bateau s'accosta près des chutes et fît soudain un demi tour sur lui même.
J'avais donc pris le soin de photographier ainsi de filmer cette émouvante scène qui m'avait effrayé à la crainte d'être aspirer par la cascade elle même!
Nous étions par la suite, retourner à l'île aux Cerfs et là nous avions attendu patiemment notre vieux bateau pour retourner à la plage de Trou d'Eau Douce...
Paul Clodel Cochard (texte et photos)