Expo: Autour de la case créole par Nathalie et Paul Clodel

10 septembre 2013

Le vieux Saint-Denis

Autour de la case créole de Nathalie & Paul Clodel:

Les cases créoles sont la représentation architecturale de la maison réunionnaise. Quelle fut de paille au début du siècle du XIX^ème la case créole était construite en quatre critères de sélection :

- De pailles ou bien dite paillotes destinées aux plus pauvres ou aux descendants d’esclaves.

- De bardeaux dite pavillons aux moins pauvres (le petits cultivateurs ou le petit colon).

- La case créole dite villa correspondait au grand cultivateur, aux fonctionnaires ou ayant les moyens.

- La grande case ou villa créole se sont les riches demeures que possède encore la Réunion.

Autour de la case créole par l’Association des peintres réunionnais, se veut, revivre l’habitat à travers des souvenirs du passé… qui rappel si bien les débuts en 1985, de Paul Clodel.

"L’exposition virtuelle est comme un retour aux sources. Ainsi je me remets à peindre dans le genre traitïste, néo-traitïsme, impressionniste ou naïf et j'ajoute de plus une phase supplémentaire l’impression-populaire".

La case créole, les paysages de la Réunion autour du thème : le patrimoine créole.

Depuis moins d’un an, l’artiste-peintre et photographe, Paul Clodel Cochard, s’est engagé dans une voie d’avertir le public sur la disparition totale de ces habitats que sont les cases créoles. C’est dans son blog : http://asspaulclodelkas.canalblog.com qu’il s’exprime le mieux. A travers cette expo et avec son épouse Nathalie il va vers un public avertie et passionné du genre case créole en peinture. Mais s’attache beaucoup plus d’importance aux nouveaux visiteurs qui pourront à la fois découvrir ses peintures et ses cases. C’est depuis 1993 que Paul Clodel n’a jamais exposer au Nord de la Réunion. La dernière expo date de l’OTI Est (Sainte-Anne) en 2013.

La case créole, les paysages de la Réunion autour du thème : le patrimoine créole.

La case créole est un habitat minimal, construite par la majorité de la population Réunionnaise plutôt défavorisée de la Réunion. On dit de la case en tôle qu'elle est l'habitat populaire. Heureusement qu'elle a été fabriqué, d'une part pour le patrimoine de la Réunion et pour sa beauté. Elle est souvent rehaussées de couleurs vives, parfois on garde le gris de la tôle neuf. Le plus souvent on faisait appel à un ferblantier pour la réalisation de lambrequins qui ornent la devanture de certains planteurs ayant un peu plus de moyens. Sa construction reste simple qui plus est réalisée par le propriétaire lui-même. Il n'y avait à l'époque aucune règle qui soit liées aux domaines de la construction, sauf pour les grandes réalisations citadines (les villas).

Certes, la Réunion est fière de son passé, de ses cases d'autrefois mais le sentiment populaire est tissé d'une longue tradition. On ne peut que faire d'autre, en rénover peut-être en bois traité et de même à l'identique, Voilà une question à poser ?

Malheureusement les cases qui n'ont pas les arguments nécessaires pour un classement :des sites, des quartiers des villes, ou des monuments et d'être protégés pour leur beauté, leur intérêt artistique ou historique sont sujettes à la démolition, afin de construire du béton.