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Les dernières cases créoles de la Réunion
4 septembre 2013

Les cases créoles des Lianes-Saint-Joseph-Réunion-par Paul Clodel :

 

 

Case Hoareau Les Lianes (3)

 

Les lianes

Un village dans les hauts de Saint-Joseph

Ce petit village de la Commune de Saint-Joseph La Réunion est situé sur la hauteur au Nord-Ouest et presque en limite de la commune de la Petite-Île (Manapany les Hauts).

Le village est situé aussi aux abords de la Départementale 32. Cette dernière qui commence au second rond point vers le Sud de la nouvelle route et déviation de la ville de Saint-Joseph (le nouveau pont).

Le panorama de la ville de Saint-Joseph 

 

 

Le Piton Babet (Saint-Joseph)

 

La première case créole sur cette Départementale 

-       « Je prends donc la direction de la Plaine des Grègues, où m’attends déjà une multitude de virages. Une côte raide fit ralentir ma voiture mais je me laisse emporter par le panorama de Saint-Joseph, qui défile sous mes yeux. De plus en plus que je monte, l’air se refroidi. Pourtant le soleil est au rendez-vous et je me laisse aveugler bêtement. Un virage plus bas m’annonce une route qui me dirigera vers Manapany les Bas. Je me fais prendre aussi par la seconde sur ma gauche qui va vers la Petite-Île. Par contre je n’irai pas tout droit car je serai au village de la Plaine des Grègues. Bien-sur je continue par la DP 32 vers les Lianes à 2,5 Km. Je roule tranquillement en jetant un regard sur la végétation. A cet endroit poussait jadis du vétiver , de la canne à sucre et du chouchou. C’est bien cette végétation qui m’interpelle sur une vielle case créole abandonnée.

Case abandonnée sur la route des Lianes

-       Je m’arrête pour la prendre en photo. Je trouve, jadis, qu’elle avait un style de construction très intéressante dans sa forme (en bois sous tôle) qu’à sa structure  architecturale. Cette case, je ne serai dire sur elle en regardant la photo prise. A chaque extrémité le constructeur avait cassé les angles droits par un polygone (figure à trois côtés). Laissant croire à un style assez rare en milieu campagnard. Surtout qu’il n’y a aucune habitation à autour de cette construction. Je me dis que c’est bien dommage. De même, la dite raison, qu’on n’a jamais pensés à sauver ou bien l’idée de la refaire totalement.  

 -       A deux virages plus haut, j’entre dans le village des Lianes. Une ligne droite qui continue cette Départementale, jonchés ça et là sur un plateau par quelques maisons. Elles faisaient offices d’un paisible village des hauteurs de Saint-Joseph. Le besoin se fait de stationner ma voiture et un parking m’attend sur la place de l’église de la rue du « Père Castagnan ». Je suppose que ce père était à l’origine de cette église toute rénovée en bois.  Son cloché et sa chapelle ornent l’espace de la cour et revalorisent le cadre champêtre. Je porte un regard avide sur ce lieu et voulant tout savoir sur la façade avant, de cette belle maison de Dieu. Certes je ne la connaissais pas avant mon intrusion dans ce village très calme. J’apprends d’elle son nom « Sainte-Geneviève ». Mon envie de savoir son histoire me venait par la suite en entrant chez moi un seul clic sur « mi-aime-a-ou » et là par stupeur je retrouve son histoire mais aussi une ancienne photo de l’église Sainte-Geneviève :

L'église Sainte-Geneviève

«  Histoire : Le village des Lianes est resté longtemps isolé faute de route 

carrossable, une première église est construite en 1858, agrandie en 1864, 

détruite et reconstruite plusieurs fois suite aux cyclones. L'église 

Sainte-Geneviève aux Lianes est une construction typiquement créole, c'est 

l'une des deux seules églises de La Réunion à posséder une ossature en bois 

couverte de bardeaux ». (Extrait mi-aime-a-ou)

 

 

L'intérieur de l'église de Sainte-Geneviève

 

L'entrée de l'église

 

Petite chapelle et son clocher 

Eglise des lianes 

-       Je reviens sur le village ou je m’apprêtais à entrer dans cette église et en priant je tire quelques clichés de son chœur. Je m’incline devant elle, qui témoigne à quelle richesse est sa beauté pour mes yeux, cette maison de Dieu. Je ne serrai dire qu’elle  est splendide.

 

 

 Pharmacie et centre médical

La boutique créole du "Mauricien" !

-       Je me sens à l’extérieur, un peu l’âme solitaire, que, ni la dizaine de villageois ne m’effrayent point. Ni même le passage des voitures. Aussi je prends tout mon temps et au milieu de la Départementale à tirer et à faire un zoom sur quelques cases qui sont juxtaposées à Sainte-Geneviève. Il y a là une église, une pharmacie et son centre médical. Puis je vois que de boutique qui d’un j’ai pu en demandant si gentiment deux « bougs » (Bonhommes). Qui m’ont répondus avec étonnement mais s’accuse de me savoir photographe. J’ai su deux que cette grande boutique créole appartient « au Mauricien ».

 

Case créole rue du Père Castagnan ^V

-       Plus loin je prends en photos d’autres cases qui sont de plus en plus belles et qui ont gardés l’éclat d’autrefois.

 

 

 

Case près de la pharmacie

 

 Petit Cabanon et case abandonnée

 

Case créole ( autrefois à Thevenin)  

 

 Case Vitry ^V

 Case des Vitry

 

 Case des Vitry

-       Ici la plupart des familles réunionnaises se fait appeler « Vitry ». J’eu un plaisir de saluer une d’entre-elle. Ces villageoises qui sont nés et ont vécus toute leur vie ici, aux Lianes. Je veux parler de Madame Vitry, sans doute et vu son âge, la doyenne de ce village. Je me rappel d’être en plein reportage sur une case, en face de la sienne, que seul la petite fille de Mr Vitry, m’avait conduit à cette case. Vu son apparence j’ai pensé que cette case était à l’abandon. J’eu un léger tressaillement qui jouxte mon intrusion sur un terrain privé mais qui borde la route. Une voix féminine me demandait de me justifier de mon acte. Je jouais la prolongation par un « attendez et je vous répondrai… » cette insolence n’était pour finir sur une bonne prise de vue. Aussitôt je traversais la rue et m’expliquai devant ce geste que seule l’indélicatesse ne pouvait mieux me mettre à l’aise. Une jeune femme était assise sur un rebord de murer qui sert de buse aux eaux pluviales de la route. Elle me questionne et me poussant à juste raison de révéler mon geste photographique. Je puisais dans mes mots qui ces derniers se cachaient et se tuaient derrière mes sentiments de peurs. En expliquant ma raison et en me présentant, j’eu un regain de crédibilité et qui me remis à cette Mme Vitry, que je vous avez présenté précédemment. Pour aiguiser ma peine et ma quête de photographie sa belle case créole. Je me remettais à une requête à voix saine et encore prise par l’émotion de ce qui m’arrivait. Des gens j’en ai connus pour avoir simplement demandé l’autorisation à photographier leur case. Mais là, je fus resté sur un « non » qui était suivie d’une cause, celle qu’elle ne trouvait pas assez jolie sa case pour être vue par les autres. J’avisais la fuite et le désire de m’excuser si ce n’est que sa fille ou sa petite fille en la raisonnant elle m’esquissa d’un sourire qui lui donnait du charme à son visage peu ridée. J’avais alors son accord et je pouvais alors photographier sa case et aussi bien le cabanon qui ajoutait à la cuisine. D’un geste courtois, je me retirais par la monté et rejoignais plus loin ma voiture qui m’attendais sous des gros filaos.

 

Sortie du village vers la dirction de la Petite-Île

 

Case en contrebas

 

Case colorée

 

 Case abandonnée

 

Case à Marie-Louise Vitry

-       Plus hauts j’eu la chance de connaître une autre Mme Vitry, près d’une croix (le jubilé du village). Cette dernière, que je nomme Marie-Louise, est accompagnée de son fils de 47 ans, très sympa d’ailleurs, elle me donnait alors carte blanche pour prendre les photos voulus. Que fur mon étonnement quand elle me décrit l’histoire de cette case, qui selon elle, n’était que l’ancienne poste du Tremblet ou de Saint-Philippe. J’avais déjà entendu une de ses versions qui parlaient de ces cases qui se déplacer d’une ville à l’autre. Qui par la suite d’un démontage, du à une démolition ou une vente de terrain, se retrouve remonter dans une autre ville. Elle était ravie que je photographie sa demeure. De même elle était ravie, de l’intérêt que je porte à faire aimer aux autres et de partager leurs passions autour de ses habitations. Une question qui me traverse l’esprit, et si nos chers élus daigneraient à contribuer leurs aides à ces dernières cases créoles de la Réunion ?  

 

 

Case à Guylaine

-       Plus haut, j’étais chez Guylaine, elle aussi m’ouvrait sa porte et m’invitait sans problème à photographier sa grande case en contrebas. Elle me contait son histoire, qui sonnait d’une lueur et d’un geste d’amour autour du vécu de cette case. Je me laissais bercer par les paroles qui témoignaient aussi d’une aide d’en haut.

 

 

Case créole Hoareau

-       Enfin la dernière case créole qui m’émoie fut celle au Hoareau plus haut de celle de Guilaine. Là aussi il exhibait un certain bonheur de vivre près de ce qui fut autrefois des habitations de tous les réunionnais.

 

Panorama sur la Petite-Île les hauts ( Antenne relaie)

Aujourd’hui on partage la case créole comme un réel plaisir, qu’enfin la délicatesse du verbe aimer, trouve son paradoxisme à l’union d’un passé et d’un présent à l’unisson d’une fin prononcée pour demain

Merci de votre visite et de vos impressions

Cordialement

Paul Clodel   

A découvrir mon blog de peinture "le traitïsme" un clic sur le lien ci-dessous

A la pensée d'autrui, Georges Seurat (1859-1891) par Paul Clodel (néo-traitïste)                       

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Les dernières cases créoles de la Réunion
  • Les dernières cases créoles de la Réunion Elles sont la représentation architecturale de la maison réunionnaise. Quelle fut de paille au début du siècle, de bois ou de tôles, le béton remplace ses cases et elles vont disparaitre aussi voici son histoire:
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