Les dernières cases créoles de Mare Longue, la Mer Cassée et Saint-Philippe-ville par Paul Clodel
Les cases créoles de Saint-Philippe par Paul Clodel 4ème partie.
"Les dernières cases créoles de Mare - Longue à Saint-Philippe"
Photos Paul Clodel
Case créole Mare Longue
A l'avant de la case dans la cour se trouve le plus souvent le jardin créole, lieu de plantes alimentaires, de plantes médicinales, de plantes utilitaires et de plantes ornementales, on arrache la mauvaise herbe et c’est la passion des Saint-Philipoises. Parfois les fleurs sont mélangés et se mélange entre eux par le pollen. Cela donne une nouvelle fleur et le créole est très fière de cette pollinisation. Pour germer, le grain de pollen doit atterrir sur le Pistil d'une fleur femelle de la même espèce.
Case créole de Mare Longue dans une impasse
Les murs sont en bois ou en tôle, mais le toit est toujours recouvert de tôle ondulée. la case créole n'a pas de mur, c'est le bois de bardeau ou les planches de sapins traités ou encore les murs sont en tôle, on parle de cases en tôle sous la tôle.
Case sur RN 2 à Mare Longue
Souvenir: Ex case créole sur RN2 à Mer cassée car elle était démolie pour une maison.
Mais qui sont à l’origine de la construction des cases créoles à Saint-Philippe et à la Réunion ?
Ce sont les charpentiers de marine qui construisirent les premières cases créoles et tout en bois de la Réunion (bois de natte, de filaos, le plus rare c’est en tamarin car le coût est trop cher, alors le bois sert à la confection de meuble). La case en bois est l'élément le plus distinctif de l'architecture de l’île de la Réunion.
Case mon rêve en entrant de Saint-Philippe (Courtois)
La véranda des maisons créoles, à la Réunion, s’appelle « la varangue ». L’idée vient des Indiens (tamouls, malabar) qui chez eux il y a l’habitude de mettre le rez-de-chaussée des maisons à des endroits ombragé.
Case créole "Fontaine" en ville ancien "magasin d'aliments"
Les cases créoles sont construites en bois sous tôle. Autrefois le mode de construction à Saint-Philippe était les paillotes. Depuis elles sont construites en madrier "d'acasias" ou sapin avec une couverture de tôle (métalliques déroulés et des feuilles de tôle). Sa structure et sa charpente sont en bois.
La case à Turpin en ville de Saint-Philippe, elle est abandonnée
Quant la famille était grande et que la case ne pouvant plus être agrandit alors on construit une autre jusqu'à coté.
Le musée Piras " Au bon roi Louis" en centre ville
D’autre part la case créole avait par sa forme une histoire à nous raconter. Le musée de Piras en est un exemple de case créole célèbre, dans son vécu et son histoire de Saint-Philippe; On racontait qu’elle existait depuis la création de la ville. C’est donc au propriétaire de vous expliquez en lui rendant visite au « Bon roi Louis ».( Eco Musée au bon roi Louis" ville de Saint-Philippe).
La case varangue à Payet en ville
La varangue c’est, en architecture, l’abri du soleil et la continuation de profiter de l’air pure et froid de l’ombre. A la grande époque coloniale. La varangue, c'était l'endroit frais et aéré où la famille aisée, aimait se retrouver pour bavarder ou s'adonner à leur loisir..La varangue ou la véranda c’est l'espace où l'on peut recevoir la famille et déjeuner.
La case Bertil
La case Turpin
Case créole Moutoussamy
La case à Jacques derrière l'église
Les cases créoles se caractérisent, non pas par ses bardeaux, mais par leurs varangues, terrasses couvertes et les lambrequins, frises en bois sculptées ou dentelle la case qui en outre leur fonction décorative, remplissent une fonction utilitaire, en piégeant les eaux de ruissellement s'écoulant de toit et en les faisant dégoutter verticalement en avant de la façade.
Case créole en face de la cure avant sa rénovation : case de "l'AMI" (Cazal)
Saint-Philippe chez " L'Ami " (Photo d'Eric Venner)
Ancien Crédit Foncier colonial de la ville de Saint-Philippe
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